Depuis ce 2 avril 2020, un accord permet à la direction d'imposer des jours de congés payés ou de modifier des dates de prise de congés payés ou d'ancienneté.
Un accord injuste, uniquement favorable à la direction
Alors que la direction parle sans cesse de solidarité, elle nous pique des jours de congés. Quelle hyprocrisie ! C’est d’autant plus scandaleux que ce sont les techniciens qui seront les plus impactés par la mesure, ceux qui sont sur le terrain et risquent leur santé !
Cet accord n'apporte rien aux salariés, c'est tout bénef pour la direction
La CGT Schindler refuse cette logique qui fait croire que parce qu'il y a un état d'urgence, ce seraient aux salariés de faire tous les sacrifices. Les congés payés (conquis par les luttes de notre histoire sociale) doivent nous permettre de nous reposer, de nous détendre, de nous cultiver. Ils ne sont pas faits pour rester confinés ou permettre à l'entreprise d'organiser la reprise de l'activité au sortir du confinement. Voilà pourquoi nous avons refusé de signer.
De plus, la direction n'a pris aucun engagement pour cet été. Ils sont capables de raccourcir au maximum les congés, pour nous imposer le rattrapage des visites et des chantiers.
Y avait-il une autre solution ?
La CFDT et FO ont signé cet accord qui va à l’encontre de nos droits. Ils tentent de faire croire que grâce à leur signature, ils ont obtenu des avancées. Mais en réalité, ces organisations n'ont formulé aucune proposition lors de la négociation et ont laissé les mains libres à la direction. La CGT, quant à elle, a formulé une plateforme qui a permis de peser et d'atténuer les pires aspects de cet accord, par exemple pour les temps partiels. Nos propositions sont consultables ICI.
Si aucune organisation n'avait signé, la direction n'avait pas le droit de toucher aux congés des salarié-e-s. C'est en fait aussi simple que ça : la loi impose un accord d'entreprise pour pouvoir toucher aux congés. Donc, pas d'accord, pas de modification de congés.
Voilà notre désaccord avec les deux organisations signataires : mettre à disposition de la direction nos congés, sans aucune contrepartie, même pas le moindre contrôle par les élus et les délégués syndicaux. On parle là de nos congés payés ! L’emblème, le symbole des luttes sociales et des droits des salarié-e-s, livrés au patronat sans combattre !
Nous travaillons, faisons-nous respecter !
Cet accord, injuste et inégal, en particulier pour les techniciens, prépare la suite. N'oublions pas : les beaux discours n'engagent pas la direction. C'est du pipeau, pour essayer de nous faire oublier le principal : c’est nous qui faisons tourner l'entreprise, qui allons sur le terrain, qui prenons les risques. Nos congés nous appartiennent, ne nous laissons pas faire !
Si vous avez des questions ou des problèmes, contactez-nous !
L'accord intégral peut être consulté ICI.