Avec la pandémie du Covid-19, le télétravail est devenu une obligation et non plus un simple choix sur la base du volontariat. Pour toutes et tous les sédentaires chez Schindler et dans les filiales, cela représente une véritable modification du quotidien, des conditions de travail et même de la représentation et de la place de son métier.
Dans cette situation, avant d’aborder les revendications que nous pensons nécessaires de porter toutes et tous ensemble, nous mettons à disposition un ensemble de documents utiles pour connaître ses droits et pouvoir faire le point :
- Une fiche de synthèse rédigée par la fédération CGT de la Métallurgie : ICI
- Un document intitulé questions/réponses rédigés par le gouvernement : ICI
- L’accord télétravail en vigueur chez Schindler : ICI
- Une infographie claire ci-dessous.
Nous attirons l’attention de tous les collègues sur la nécessité de faire particulièrement attention aux horaires et à la charge de travail. En particulier, la décision du gouvernement de ne pas permettre aux salarié-e-s en télétravail de bénéficier des arrêts maladie pour garde d’enfant pose déjà beaucoup de souci. Pour les femmes en particulier, il y a souvent la double journée de travail : il faut gérer à la fois les enfants (les repas, l’école…) et son boulot.
Avec le télétravail sur une longue durée, la séparation entre espace professionnel (l’entreprise) et l’espace privé disparaît. L’entreprise se met à envahir le quotidien, à tel point qu’il n’y a plus vraiment d’espace à part. On perd le sens des horaires de travail, des jours de la semaine, du respect des congés …
Sans compter la charge financière supportée par les salariés eux-mêmes, devenu un cadeau pour l’entreprise : électricité, abonnement internet, imprimante, encre et papier…
Voilà les nombreuses questions dont nous allons devoir débattre tous ensemble.
D’ailleurs, si le ministre nous remercie de notre implication (voir ICI)… Schindler doit aussi reconnaître notre travail !