Avec l’annonce de l’ouverture des NAO 2020 est arrivée une autre nouvelle importante : la direction a décidé d’ouvrir à nouveau les négociations au sujet de l’intéressement, et la première réunion aura lieu le lendemain des NAO 2020, le mercredi 28 octobre, à partir de 11h (la convocation ICI). Alors que les NAO s’annoncent difficiles, la direction va tenter de sortir une belle grosse carotte pour nous faire croire qu’en travaillant main dans la main avec nos directeurs pour le portefeuille des actionnaires, le nôtre se remplira aussi.
Salaire, oui ! Pourboire, non merci !
La question de la prime d’intéressement revient régulièrement sur la table. Pas mal de nos collègues interpellent les représentant-e-s de la CGT à ce sujet. Beaucoup de questions : « est-ce qu’on va enfin toucher quelque chose, et quand ? », « pourquoi vous n’avez pas signé ? », « c’est toujours bon à prendre, pourquoi être contre ? ». Derrière toutes vos questions, il y a toujours la même préoccupation : on a besoin d’argent !
Si on attend aussi impatiemment ces primes, c’est parce qu’il nous faut de l’argent pour vivre. Et on fait tous le même constat : notre salaire ne nous suffit pas, alors tout le monde attend l’intéressement, pour combler.
Mais l’intéressement, c’est comme du sable dans la main : ça vous file entre les doigts. Ça ne reste pas. Ni sur le compte en banque, ni pour plus tard. Et surtout, la prime d’intéressement n’entre pas dans le calcul de la retraite ni du chômage partiel ou des indemnités lors d’un arrêt maladie. Et tous les collègues qui ont été arrêtés plus ou moins longtemps avec la pandémie en savent quelque chose !!! Une fois toutes les primes enlevées, le salaire de base ne pèse pas très lourd !!!
Sur ces primes, nous payons des cotisations sociales alors que, dans le même temps, le patron reçoit des déductions fiscales sur les sommes versées.
Augmenter le salaire de base pour améliorer le quotidien et protéger notre future retraite !
Si jamais le projet de saccage des retraites de Macron devait passer, nos futures pensions de retraites seraient brutalement amputées de plusieurs centaines d’euros. Le confinement lié à la pandémie du Covid et la chute spectaculaire du PIB a démontré toute l’arnaque du projet d’indexer les montants des retraites sur le PIB. Moins de PIB, c’est moins de retraite.
La seule manière de protéger nos futures pensions est donc d’augmenter le salaire de base. C’est une question vitale si nous ne voulons pas devenir des clochards à la retraite !
Ces dernières années, les actionnaires et la direction ne peuvent pas nous dire que c’est difficile pour Schindler. Surtout que l’année 2019 a été excellente ! Le fric est bien rentré dans les caisses. Il vient de notre travail, de l’augmentation des charges qu’on subit, des postes supprimés, des départs non remplacés, des heures supplémentaires et même des RTT qui ont été piqués !
Les négociations salariales vont commencer au même moment (voir ICI). Ce sera l'occasion de mettre l'accent sur l'essentiel, l'augmentation générale des salaires pour toutes et tous !
Vous pouvez compter sur la CGT pour vous tenir informés de toutes les discussions et propositions concernant ce nouvel accord.