RAPPEL IMPORTANT POUR LA GRÈVE de ce jeudi 19 janvier. Ces informations sont valables chez Schindler, dans les filiales et mais aussi dans toutes les autres boîtes du privé. Chez Schindler, nous avons eu beaucoup de questions de la part de collègues à ce sujet.
1 - c'est un appel intersyndical national, cela suffit pour permettre à chaque collègue de se mettre en grève. Il n'y a aucune obligation de préavis et vous n'avez aucune obligation d'informer l'employeur en avance que vous allez faire grève.
Chez Schindler, la direction a demandé aux chefs et aux assistantes d'appeler les salarié-e-s pour savoir ce qu'ils faisaient jeudi 19 janvier. Il est possible de changer d'avis : même si vous avez dit à votre chef que vous ne faisiez pas grève, vous pouvez décider de débrayer ce jeudi matin pour aller avec les collègues à la manifestation localement.
2 - il est possible de faire grève toute la journée.
3 - il est possible de faire grève uniquement poiur se rendre à la manifestation. Si la manifestation a lieu à 10h par exemple, vous pouvez faire grève de 09h30 à 12h, puis vous reprenez votre activité. L'employeur ne pourra retirer le salaire que pour la période de 09h30 à 12h.
Se mobiliser, ça pèse aussi sur les NAO
La direction surveille précisément ce qu'il se passe sur cette question des retraites. Parce que les questions de salaire et de retraite sont liées : la pension de retraite est calculée sur le salaire. Un salaire de merde, cela veut dire une pension de merde demain. Mais surtout, elle sait que si les salarié-e-s commencent à se mobiliser, elle sera obliger de lâcher au moment des NAO.
Plusieurs collègues pensent que cette mobilisation sur les retraites n'a aucun lien avec les salaires. Ces collègues se trompent. Agir dès maintenant, c'est permettre de préparer les NAO qui vont démarrer à la fin du mois (voir ICI). Ce n'est pas pour rien que la direction essaye de savoir qui va se mobiliser et qui va continuer à travailler normalement.
Le droit de grève est un droit constitutionnel
Face aux propos tenus par la direction et une partie de la hiérarchie, mais aussi par des députés, il faut rappeler enfin que le droit de grève est un droit constitutionnel. Cela veut dire qu'il s'agit d'une liberté fondamentale, inscrite dans le préambule de la constitution :
"7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent."