Au mois de mai 2021, la direction Schindler a lancé une nouvelle procédure en vue d'obtenir le licenciement de notre camarade Stephane, représentant syndical CGT au CSE Schindler Île-de-France et secrétaire général du syndicat CGT Schindler. Cette nouvelle tentative reposait sur des arguments absolument dérisoires. Et encore une fois, l'inspection du travail a refusé l'autorisation de licencier (la décision complète à lire ICI).
Un dossier vide et aucune preuve
Croyez-vous que la direction Schindler accorde la moindre importance au fait de prouver ce qu'elle raconte ? Absolument pas ! Tout le monde sait qu'avec la multiplication des réunions à distance, à cause du Covid19, de nombreux problèmes se sont posés. Ainsi, il arrive souvent que l'on oublie que le micro est resté ouvert et que des remarques personnelles soient entendues par tous les participants. C'est ce qui s'est passé pour Stephane.
Mais pour la direction, le plus important, c'est de taper sur la CGT !!! Aucun élément matériel ? Un dossier vide ? Une procédure qui ne respecte pas les droits de la défense ? Pas grave ! Toute l'équipe DRH y va, en tordant et en manipulant les faits, sans être capable de produire la plus petite preuve de ce qu'ils racontent. Ils doivent espérer un bonus à la fin de l'année.
L'inspection du travail ne s'est pas laissé avoir : elle a refusé le licenciement, rappelant à la direction qu'elle doit respecter un certain nombre d'obligations. Pour essayer de licencier Stephane, elle n'en a respecté aucune, notamment les obligations concernant les droits de la défense des salarié-e-s.
Un véritable acharnement antisyndical !
Comme nous l'avons déjà écrit, ce qui pose problème à la direction, c'est l'investissement de Stephane sur les questions de sécurité et de santé au travail. La direction avait mis de gros moyens pour modifier la majorité du CSE Schindler Île-de-France et elle espérait être débarassée des enquêtes sur les installations, des rappels sur la règlementation, des questions précises en réunion... Elle aurait préféré mettre en place des groupes de travail, des échanges informels, avec surtout aucune question écrite ni aucun élément dans les PV de CSE. Mais les élu-e-s CGT, au premier rang desquels Stephane, continuent leur travail pour défendre la santé et la sécurité des collègues. Et ça, pour la direction, c'est un vrai problème !
Pour rappel, la première tentative de licencier Stephane a déjà été rejetée à trois reprises :
- par l'inspection du travail, le 25 août 2017 ;
- par la Ministre du Travail, le 25 avril 2018 ;
- par le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise, dans son jugment du 05 novembre 2020 (lire ICI)
Malgré tout, la direction s'obstine et a fait appel de la décision du TA de Cergy-Pontoise devant la cour d'appel administrative de Versailles. Le dossier est donc toujours en cours.
Face aux attaques incessantes de la direction, c’est donc une nouvelle victoire. Mais l'essentiel pour notre syndicat, c'est de continuer à informer et défendre tous nos collègues de travail.