Après l’inspection du travail et le Ministère, c’est le tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui refuse le licenciement de Stephane, ancien secrétaire du CHSCT Schindler île-de-France (lire la décision ICI) !
Un dossier monté de toutes pièces
En 2017, avec l’approche de nouvelles élections, la direction Schindler Île-de-France s’était lancée dans une attaque en règle contre Stephane, chargé d’études techniques et militant de la CGT Schindler. Elle avait fourni de très gros efforts pour essayer de démontrer que notre camarade devait être licencié, en le faisant passer pour insubordonné, violent et fainéant. Cerise sur le gâteau : elle lui reprochait de mettre la pression sur les représentants de la direction lors des réunions CHSCT. C’est vrai que c’était abusé pour un représentant CGT : essayer d'imposer aux membres de la direction de prioriser réellement la sécurité, vous n’y pensez pas !!!
Son plus gros tort en réalité : consacrer beaucoup de temps à la CGT et au CHSCT, c’est-à-dire à étudier et défendre les conditions de travail et la sécurité des collègues. En plus, notre camarade est cadre, ce qui n’arrange pas non plus la direction.
Mais comme la DRH a souvent des difficultés à lire trois pages A4 sans faire des erreurs, le dossier s’était vite dégonflé.
La direction s’acharne, le tribunal lui tape sur les doigts
L’inspection du travail avait refusé le licenciement.
Schindler avait alors fait appel à la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud (pas vraiment une copine de la CGT). Nouvel échec et nouveau refus du licenciement de Stephane.
Qu’à cela ne tienne : la direction avait fait TROIS recours devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Imaginez les coûts en frais d’avocat ! La direction refuse d’augmenter les salaires, elle chipote pour filer une prime aux assistantes, mais quand il faut taper sur la CGT, alors elle dépense sans compter !
La décision est tombée ce 05 novembre 2020 : la direction Schindler est déboutée de tous ses recours. L’autorisation de licencier Stephane est à nouveau refusée !
Dans cette période difficile et face aux attaques incessantes de la direction, c’est une nouvelle victoire qui nous conforte dans notre volonté de continuer à informer et défendre tous nos collègues de travail.