Licenciement à l’agence de Rouen

Une fois de plus M. Perona, directeur de l’agence de Rouen, a encore frappé. Le licenciement de M.LINOT vient d'être prononcé. Il a reçu le courrier ce matin après plus d'un mois de mise à pied. Le motif retenu : la non réalisation du 100 pour 100 des visites de maintenance.

Et pourtant en août,

Collectif des techniciens SCHINDLER de l’agence de ROUEN
En soutient à Monsieur LINOT Pascal

LE 11 AOUT 2009

Monsieur,
Suite aux courriers recommandés reçus par Monsieur LINOT Pascal en date du 10 août 2009 lui annonçant une mise à pied de quinze jours et un possible licenciement, nous voudrions savoir quels motifs peuvent justifier une telle sanction.
Depuis l’arrivée de Monsieur PERONA Julien à la direction de l’agence de ROUEN les lettres de griefs se multiplie, les sanctions sont de plus en plus sévères malgré la bonne volonté des techniciens qui opèrent sur des secteurs surchargés et qui pourtant donnent le maximum d’eux-mêmes. Tout est prétexte à des brimades et deux techniciens n’ont d’ailleurs pas voulu se joindre à nous par peur de représailles.
C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes solidaires et dénonçons les pratiques exercées par la direction.
Dans l’attente d’explications nous commençons par débrayer ce jour le 11 août 2009 à 8 Heures et nous demandons la réintégration dès demain matin de Monsieur LINOT Pascal en attendant la date de son rendez-vous le 25 août 2009. Il n’est pas possible de laisser un collègue sans salaire durant une période aussi longue, ce salarié père de deux enfants doit subvenir à sa famille.  

Le débrayage fut suivi par 8 salariés sur 10 présents à l’agence de Rouen à cette date.

Aujourd’hui, la direction Schindler est à l’image de ce que nous voyons tous les jours dans les médias. Des directions arrogantes qui restent sourdes aux appels et revendications des salariés. Des charges de travail toujours plus importantes, des salaires toujours tirés vers le bas, aucune reconnaissance du travail, des brimades et sanctions toujours plus importantes pour des motifs toujours plus dérisoires.

Alors, avec un tel comportement, doit-on vraiment s’étonner de voir les salariés utiliser des moyens de plus en plus radicaux pour se faire entendre ?