Adhérer
Depuis plusieurs mois maintenant, le pays est secoué par une mobilisation sociale inédite, celle des « gilets jaunes ». Contre tous les pronostics et malgré une propagande du gouvernement visant à discréditer ce mouvement, la mobilisation perdure.
A l’origine de ce mouvement, une taxe sur les carburants, la goutte d’eau qui a fait déborder le vased’un ras le bol général. Au fil des semaines, les revendications des gilets jaunes se sont affinées etont révélé notamment un problème de pouvoir d’achat, que le pouvoir exécutif, et surtout le patronat, feignent d’ignorer.
Ce problème de pouvoir d’achat est avant tout un problème de salaire, issu notamment d’une inégale répartition des richesses produites par le travail !
• Chez Schindler, en 2018, la politique salariale a été de 1,8 % au mérite pour les cadres et de 0,8 % général et 1 % individuel pour les non cadres. L’inflation a été de1,8 %. Alors bonne augmentation pour les salarié-e-s ? Ceux qui n’ont pas eu d’individuel ont perdu du pouvoir d’achat et ceux qui ont tout, n’ont en réalité rien gagné.
• En 2018, les entreprises du CAC40, ont distribué 57,4 milliards aux actionnaires.
L’inégale répartition des richesses produites par le travail, existe belle et bien chez Schindler et dans tout le groupe RCS !
La mobilisation des gilets jaunes a poussé le Président de la République à annoncer un certain nombre de mesures, plutôt tours de passe-passe, dont la fameuse « prime Macron » de 1000 € à verser par les entreprises volontaires. La CGT a écrit à la direction de Schindler et du groupe RCS pour demander que cette « prime Macron » soit versée aux salarié-e-s. Mais la direction, avec mépris, a refusé catégoriquement de verser cette prime avec un seul argument : elle n’est pas obligée de la verser (voir copie du courrier au verso). Pour la CGT, mieux vaut une augmentationde salaire qu’une prime, mais le refus de la direction à verser la « prime Macron » n’est pas acceptable pour autant.
L’enfumage politico-patronal n’a que trop duré, surtout qu’il n’apporte rien ni aux salarié-e-s, ni en embauches durables ! En convergence avec les gilets jaunes qui expriment une colère légitime, exprimons maintenant la colère légitime des salarié-e-s: Schindler doit redistribuer pluséquitablement les richesses créées par notre travail d’abord sous forme d’augmentations desalaire significatives et dès maintenant en versant la « prime Macron » de 1000€ pour tou-te-s.
ACTE 1 : SALARIE-E-S DE SCHINDLER !
DISCUTONS DANS TOUTES LES EQUIPES DES ACTIONS À MENER...
La direction a attaqué nos RTT et en a supprimé la moitié, chaque mois, il y a de nouvelles erreurs sur lesbulletins de paie, l’hémorragie des compétences continue et nos conditions de travail se dégradent !!! CELA SUFFIT : nous comptons sur vous pour montrer votre mécontentement et aussi débattre TOU-TE-S ensemble sur ce manque de reconnaissance chronique !
